« sous le pont saint-michel coule le sang. »
paris, 17 octobre 1961, 20 h 30. à cinq mois de la fin de la guerre d’algérie, des dizaines de milliers d’algériens, hommes, femmes et enfants, manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui leur est imposé par le préfet de police maurice papon. la répression est d’une violence inouïe : onze mille personnes sont raflées, brutalisées et détenues dans des camps improvisés. plus d’une centaine sont « noyées par balles » dans la seine. pourtant, le lendemain, les rapports officiels ne font état que de deux morts.
face à ce mensonge d’état, un « simple citoyen » se fait chercheur. il s’appelle jean-luc einaudi. pendant trente ans, ce « héros moral » surmonte les obstacles – omerta, archives verrouillées, procès… – pour faire connaître et reconnaître le crime d’état. c’est cette bataille intellectuelle, judiciaire et politique que retrace fabrice riceputi dans un récit documenté et passionnant.
un combat à poursuivre à l’heure où la république s’obstine à refuser de regarder en face l’héritage raciste de la colonisation et où les violences policières continuent à se perpétrer en toute impunité.
cet essai est précédé d’un texte inédit d’edwy plenel, journaliste et cofondateur de mediapart, « une passion décoloniale » ainsi que d’une préface de gilles manceron, spécialiste de l’histoire coloniale française.
paris, 17 octobre 1961, 20 h 30. à cinq mois de la fin de la guerre d’algérie, des dizaines de milliers d’algériens, hommes, femmes et enfants, manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui leur est imposé par le préfet de police maurice papon. la répression est d’une violence inouïe : onze mille personnes sont raflées, brutalisées et détenues dans des camps improvisés. plus d’une centaine sont « noyées par balles » dans la seine. pourtant, le lendemain, les rapports officiels ne font état que de deux morts.
face à ce mensonge d’état, un « simple citoyen » se fait chercheur. il s’appelle jean-luc einaudi. pendant trente ans, ce « héros moral » surmonte les obstacles – omerta, archives verrouillées, procès… – pour faire connaître et reconnaître le crime d’état. c’est cette bataille intellectuelle, judiciaire et politique que retrace fabrice riceputi dans un récit documenté et passionnant.
un combat à poursuivre à l’heure où la république s’obstine à refuser de regarder en face l’héritage raciste de la colonisation et où les violences policières continuent à se perpétrer en toute impunité.
cet essai est précédé d’un texte inédit d’edwy plenel, journaliste et cofondateur de mediapart, « une passion décoloniale » ainsi que d’une préface de gilles manceron, spécialiste de l’histoire coloniale française.
Non disponible provisoirement
EAN
9782369354246
Éditeur
CLANDESTIN
Collection
Essais, enquetes et manifestes
Date de parution
02/09/2021
Format
23 mm x 200 mm x 150 mm
Nombre de pages
288
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