la démocratie et l'écologie seraient-elles incompatibles ? on entend souvent qu'il y aurait dans l'écologie quelque chose d'élitiste, de contraire aux désirs majoritaires. ou alors qu'il faudrait, pour prendre le tournant écologique à temps, avoir recours à des méthodes autoritaires, user de la manière forte. cet essai entreprend au contraire de démontrer que non seulement il n'y a pas de contradiction entre l'écologie et la démocratie, mais que l'une ne va pas sans l'autre.
avant de critiquer ou d'acclamer son gouvernement, le citoyen au sens fort participe activement à la création de ses propres conditions d'existence. il transforme le monde en le préservant. il jardine, construit, aménage, s'associe à d'autres, inventant avec la nature comme avec autrui des formes de vie communes. aux côtés du système représentatif, il y a ou il devrait y avoir un système participatif qui permette à chacun d'entre nous d'" ugmenter  le monde.
voilà donc l'urgence qui anime ce propos : pour que notre monde ne devienne pas un monde de désolation, nous devons introduire dans l'idée de citoyenneté la production, l'entretien, la préservation et la transmission d'espaces concrets partageables – en somme, la juste occupation de la terre.
" "la démocratie, c'est d'abord une méthode : celle de l'expérience.' joëlle zask le démontre dans cet essai enlevé, critiquant l'incompatibilité présumée entre les impératifs écologiques, parfois dits punitifs, et la pratique effective des gouvernements, jugée réaliste. " philosophie magazine
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